Aujourd’hui on attaque sérieusement les choses. Nous nous rendons au barangay Canbanua, qui sera notre quartier général pour le reste du séjour. Les bâtiments ne sont pas très loin du lieu où l’on dort, 15 minutes à pieds et 5 petites minutes en tricycle. On nous y attend avec un bon petit déjeuner local à base de riz. Ensuite place aux présentations avec les officiels du barangay.

Les discours officiels et présentations se succèdent, on nous explique aussi la problématique du barangay et la politique du président d’Argao. Président nouvellement élu, qui a fait des problèmes environnementaux une priorité dans sa politique de gestion de la municipalité Argao et il veut faire de sa ville un lieu où le tri sélectif des déchets se fait à la maison comme dans les espaces publics. Le barangay Canbanua a été choisi par le président comme barangay pilote.

Le barangay nous explique pourquoi ce travail en collaboration avec l’organisation GIED. Enfin vous l’avez compris on nous explique les liens à faire, le pourquoi nous sommes là, qui est qui, qu’est-ce que l’on attend de nous, … ce qui en ressort c’est que par le biais de GIED qui met en relation des volontaires internationaux (nous) et les locaux autour de cette problématique environnementale, pour créer un échange d’idée autour de la thématique de l’écologie. Après ce moment instructif de présentation et d’explication on passe à table.

Afin de nous permettre d’avoir une meilleure vision et de se rendre compte des mesures déjà mise en place nous faisons un tour du quartier en compagnie des élus mais aussi de membre actif de la communauté.

  • On y voit que dans les rues des poubelles de différentes couleurs sont mises à disposition, une rouge pour le non-biodégradable et une verte pour le biodégradable. On s’aperçoit aussi que dans les poubelles le tri n’est pas réellement respecté.
  • On y voit la tournée des camions poubelles qui passent 2 à 3 fois par semaine. On y voit aussi les poubelles remplies à raz-bord.
  • On y voit aussi des déchets qui jonchent le sol, même si peut-être un peu moins que dans d’autres endroits, il y en a pas mal tout de même.
  • On nous fait remarquer que les déchets qui traîne ce n’est pas que sur la voie publique car c’est aussi vrai dans les jardins privés, un peu moins dans le champ mais quand même.
  • Et bien d’autres choses…

Durant notre visite, nous ne passons pas inaperçu un grand groupe composé d’étranger et de locaux se baladant en regardant les poubelles ! Du coup notre repérage du quartier se change par moment en visite guidée des mets locaux. On passe par la fabrique de chocolat, 100% cacao local, on nous invite pour gouter les fruits divers du coin ainsi que le vin de coco, vraiment très fort comme boisson, et la tourte mmm délicieux…

cacao, le fruit

Le résultat d’un savoir-faire

Le tout se fait dans une charmante ambiance, de manière très naturelle et on en apprend autant sur la culture, que sur la problématique des déchets. La culture Philippines est très hospitalière. On passe donc une charmante après-midi entre « travail » et bon temps, nous faisons connaissance avec la culture locale.

Une fois la visite du barangay terminé on rentre au Q.G on prend un temps comme on nous l’avait demandé pour préparer la présentation qui aura lieu demain, nous notons des suggestions en lien avec la problématique qu’il rencontre. Suggestion qui pourrait être des solutions pour le quartier, des suggestions en lien avec ce que l’on connaît chez nous, ce qui est en place, comment cela fonctionne.

Guapo !

Guapa !

Ensuite on se lance dans de la grande cuisine, on prépare ensemble, enfin on apprend surtout à préparer un plat local, des loempias. La nourriture a une place très importante dans la culture philippine, elle est en lien direct avec l’hospitalité

N’oublions pas l’atelier coco bien sûr !