Vaccins et prophylaxie

L’encéphalite japonaise

Il s’agit d’un virus transmis par les moustiques et appartenant au même genre que les virus de la dengue et de la fièvre jaune.
La maladie touche principalement les enfants. La plupart des adultes des pays endémique sont naturellement immunisés après avoir été en contact avec l’infection pendant l’enfance, mais on peut être affecté à n’importe quel âge.
Il nous faut utiliser les répulsifs (et pourquoi pas le plus naturel possible) et les moustiquaires imprégner afin de nous protéger au mieux, nous qui ne sommes pas habitué depuis notre jeunesse.

Il existe 2 types de vaccin :

Dans nos contrées d’Europe, le seul vaccin possible est le Riao. Le prix étant élevé pour nous, on nous a parlé d’une possibilité de faire le vaccin à Manille, aux Philippines car il n’est pas nécessaire, pour nous, avant le départ. Le médecin nous a garanti que le second vaccin avait une efficacité égale, voir même meilleur, puisque son efficacité est plus longue. Cependant on ne le trouve pas en Europe.

La FSME ou l’encéphalite à tique d’Europe centrale

Cette maladie est présente sur notre trajet, plutôt du coté de la Mongolie. À priori on n’aura pas de souci vu qu’on y sera en hiver ! Mais bon, une petite définition juste pour info.

L’encéphalite à tiques est une inflammation du cerveau qui peut être due à de nombreuses causes. Ici, il s’agit d’une maladie à virus transmise par la morsure des tiques. Ces dernières vivent dans les sous-bois, en bordure de forêt, dans les clairières et le long des chemins forestiers. Au passage d’un animal ou d’un homme, la tique s’y accroche et recherche un endroit où sucer du sang. Ainsi peut se transmettre le virus. La présence de tiques porteuses de la maladie (moins de 1%) se limite à quelques régions (Suisse orientale, Allemagne du Sud, Autriche, pays de l’Est) durant la période estivale et à une altitude inférieure à 1000 mètres.

Pour un voyage aussi long la question du budget s’impose, certes.
Une question à vous poser : n’est-il pas mieux de payer un peux plus pour moins d’inconfort, moins d’effet indésirable ? Puisqu’avec la Malarone les effets indésirables sont moindre. Il est vrai que le médicament est plus cher à l’achat mais s’il faut se soigner sur place qu’elle en serait le coût supplémentaire ?
C’est pour cela que l’on choisira la Malarone mais chacun son point de vue

Pays que nous visiterons avec le risque (important ou minime) de malaria, si le pays que vous visiterez n’en fait pas partit allez voir vers nos lien utile ici :
Nouvelle Zélande : risque très faible
Philippine : risque très faible
Micronésie : risque très faible
Brunei : risque très faible
Malaisie : risque minime
Thaïlande : risque minime
Cambodge : risque important dans le Nord-Est et le Sud-Ouest
Vietnam : peu de risque sauf sur le plateau intérieur
Laos : risque important dans la région de Paksé
Myanmar : risque élevé
Bangladesh : risque élevé dans les régions frontalières au Myanmar
Inde : les régions de Assam et de Orissa sont à risque important nécessitant la prophylaxie par médication
Népal : très peu de risque
Mongolie : 0 risque, ou du moins quasi nul hormis à la frontière avec la Chine. En plus pour nous on y sera en hiver donc encore moins de risque

Diarrhée du voyageur

Ahh ! Quel malheur cette maladie. Elle peut nous mettre dans des situations merdique (…et c’est le cas de le dire !!) . Pour éviter ça quelques conseils. Et Puis parce que j’en ris toujours, une petite vidéo instructive !!
https://www.youtube.com/watch?v=oPUtazsHXzE

À éviter : l’eau du robinet, les glaçons, la crème glacée, les aliments crus et tous les aliments lavés à l’eau du robinet

Préférer : les fruits et légumes pouvant être lavés et épluchés par soi même avec les mains/couteaux propres, les aliments secs, les aliments biens cuits, l’eau et la limonade en bouteille capsulée hermétiquement

Nous n’avons que peu vécu l’expérience des bouteilles fermé, mais d’autres voyageurs nous ont prévenu qu’en Asie il fallait être vigilant avec les bouteilles qui sont re-remplit !! Alors vous aussi vous êtes prévenu

En cas de diarrhée,il faut avant tout bien s’hydrater, le risque majeur est la déshydratation et ne vous hydrater pas avec la mauvaise eau ce serait le comble ! Dans votre trousse de soins prévoyez de l’Imodium (molécule : lopéramide), médicament contre les diarrhées ainsi que de l’ORS ou fabriquer le-vous même.

Lopéramide (imodium) : 1 comprimé après chaque selle liquide S’il y a persistance des diarrhées malgré le lopéramide et s’il y a fièvre, frisson et/ou sang dans les selles et bien sûr, si une consultation médicale n’est pas possible, il faudra utiliser des antibiotiques.

Azithromycine 500 (zitromax) 1 comprimé 1 prise.
Si les symptômes s’arrêtent et bien tant mieux. Sinon continu, un comprimé d’antibiotique par jour pendant 3 jours.

N’hésitez pas à nous laisser un commentaire si vous avez des questions ou des informations à rajouter.

Phil et Marieke, vos globetrotteurs.