À la fin de notre trek de 2 jours, , nous sommes revenus sur Banaue. Nous pensions y rester pour se reposer. On ne s’est, pour ainsi dire, pas encore arrêter depuis notre départ ce matin ; ascension des terrasses de riz et traversée d’un bout de jungle. Il déjà 14 heures (le soleil se couche à 17h00), on est trempé de la tête aux pieds ! Il est temps de manger, on a faim !

Comme il était prévu avec notre guide Leemas, nous terminons le trek dans un petit resto local, juste à côté du point de vue sur Banaue, histoire de nous rassasier après cette longue marche ! Nous y arrivons tremper par cette pluie diluvienne qui ne semble pas vouloir s’arrêter aujourd’hui. Mais heureusement, nos sacs à dos avec nos affaires sèches nous y attendent. Le seul endroit au sec qu’on trouve pour se changer c’est au milieu du restaurent, ça ne gêne personne, et surtout ça réchauffe des vêtements secs. Ensuite nous devions attraper un van pour rejoindre le milieu du village et y passer un moment pour se reposer. On mange tranquillement et là, tout se passe très vite, Leemas nous dit le van arrive. Vite, vite, on descend pour l’attraper ! On attrape le van qui passait par là, pour nous rendre un peu plus loin vers Sagada. Normalement il n’y a pas de direct d’ici pour s’y rendre, mais voilà, le van que nous arrêtons est spécial et va directement jusque Sagada. Voici l’exception qui confirme la règle ! En deux secondes on prend la décision, direction Sagada. Qu’elle bonne idée c’était, vu les rencontres faite…
7 philippins plus charmant les uns que les autres, sont venus visiter la région. Nous passerons notre séjour à Sagada en leur compagnie. Mais l’aventure de la journée n’est pas finie, nous allons avoir un obstacle sur la route, et pas de moindre…

Sagada est une ville connue pour ses grottes et son cimentière au cercueil suspendu. Mais aussi, depuis peu, pour son levé de soleil.
Arrivée à Sagada nos nouveaux amis nous proposent de manger ensemble. Nous passons un excellent moment, où nous goutons aux spécialités locales dans une ambiance bien Philippines. Nous partageons tout, chacun fait attention à satisfaire le groupe mais le groupe veut satisfaire chacun. Ok, certain l’auront compris, je vous introduis la notion holiste.

Nos amis et nous décidons après cette très agréable, mais longue, journée d’aller, à 4h DU MATIN, voir le soleil se lever sur Sagada, au lieu-dit Kiltepan. Ce site méconnu il y a encore quelques années est devenu célèbre, grâce au happy end dans une série TV, une love story très apprécié aux Philippines. Pour une heure aussi matinale, il y a vraiment beaucoup de monde. Mais il est vrai que l’endroit donne de très belle couleur avec une superbe vue plongeante. Toujours en compagnie de nos amis et sur leurs bons conseils, nous allons prendre le petit déjeuner dans un domaine particulier du coin. Particulier dans le fait qu’il y a un une plantation d’orangers. Cela peut vous paraitre bizarre mais sachez qu’ici aux Philippines, les oranges, ce n’est pas très commun. Vous n’en trouverez pas partout. Alors, pendant que le petit déjeuner se prépare nous allons cueillir, directement dans le domaine les oranges qui nous semble les plus juteuse pour qu’elles accompagnent notre petit déjeuner. Mmmh, un bon jus d’orange frais !

Vous remarquerez que certains des cercueils suspendus sont vraiment petits. Il ne s’agit pas d’enfant comme on pourrait le croire, cela serait possible d’ailleurs. Il s’agit en fait d’un rituel d’embaumement. Lorsqu’une personne meurt, elle devra être enterré avant minuit, le deuxième jour après sa mort. Pendant les 2 jours précédant la mise en terre, la personne est placée sur une chaise, et non allongé dans son cercueil, afin que ces proches puissent venir la pleurer, la célébrer, lui dire au revoir. Cela se fait dans cette position qui est estimé digne. Ensuite la procession l’emmènera en chaise jusqu’à son tombeau, pour la mettre en position fœtale dans son cercueil, afin de repartir dans la même position qu’elle est arrivée. Vous trouverez aussi un lieu appeler Echo Valley dans ce cimetière, ne vous étonner donc pas d’entendre des gens crier dans le cimetière.