Philippe

Né en 1981, culturellement originaire de Bruxelles, Belgique, citoyen du monde

Questions posées avant l’arrivée en Malaisie :

  1. Comment imagines-tu le contact avec les locaux ?
    Pour être tout à fait honnête j’ai du mal à l’imaginer, j’ai entendu de très bon retour et à l’inverse des choses bien négative. Je pense que ce contact sera différent dans la partie Bornéo de celle de Kuala-Lumpur car sauf erreur leur histoire, situation géographie, politique et de développement diverge légèrement. Dans tous les cas le contact sera bien différent d’ici, aux Philippines, je pense. Le contact homme femme sera peut être un choc pour moi, ceci en rapport aux religions présente. Sur ce point, les religions j’ai aussi entendu les inverses, majoritairement catholique, islamique je suis curieux de le voir de mes yeux, de ce que j’en sais le pays est à majorité musulmane, est-ce vrai pour l’ensemble du territoire ou plus centré sur une ile que l’autre ? Dans tous les cas, cela aura des implications même si indirectes dans le contact avec les locaux, je suis curieux de voir lesquels ! Etrange de parler à l’affirmative du contact avec les locaux que je n’ai pas encore rencontré, en plus en rapport avec les religions, ce contact change-t-il t’en que ça avec les religions ? Ceci n’est-il pas un jugement ? Je trouverai peux être une partie de cette réponse dans ce pays qui semble avoir un métissage intéressent, d’autant plus, si je me fie à ce que j’ai pu déjà observer à Singapour ! Si je devais me fier à mon instinct, je dirais que le contact avec les locaux sera comme souvent plus compliquer dans les grandes villes, plus furtif, moins personnel surtout s’il y a de l’argent en jeu. Par contre je pense bien plus intact, personnelle, dans les « campagnes ». Bornéo ayant la réputation de jungle et de lieux plus accessible pour les aventuriers qu’aux simple « touriste » voyageur, je suis curieux de voir ce que ce contact peut donner !
  2. Qu’est-ce que sera, tu penses, le choc culturel pour toi dans ce pays ?
    Peut être la religion, et plus précisément cette séparation marqué homme/femme ? Peut être le système de croyance en place, croyance magique ? Peut être leur relation à la terre et plus précisément à l’écologie la pollution visuelle ? peut être le cout de la vie et particulièrement celui des moyens de transport qui semblerai être bien plus cher qu’ici aux Philippines et enfin la relation avec l’homme blanc sera-t-elle lié à son portefeuille ?
  3. Quelles idées te viennent quand on t’évoque ce pays ?
    Animaux sauvage, jungle, le plus grand bouddha d’Asie, aventurier, destruction de forêt entière pour son bois tant recherché dans nos contrées, richesse culturelle, richesse historique, richesse de savoir-faire, une biodiversité énorme, bien d’autres paysages que ceux déjà vu.C’est bête de ma part, et je m’en veux d’une certaine manière mais voilà à force d’être rabâcher par différente source, mon esprit me dit, attention, attention, il fait ce lien Islamique terroriste … Une réalité actuelle bien triste qu’il est difficile d’enlever de sa tête malgré tout ce que je fais pour ne pas tomber dans ces clichés. Mais voilà islamique me renvoie automatiquement à terroriste mais attention et j’hésite, ceci est un raccourci que je ne veux pas faire et qu’il ne faut pas faire selon moi ! Je le note ici car je pense important pour ce travail de montrer mon état d’esprit mes craintes afin de comprendre les réponses attenantes.
  4. Quelle sera l’alimentation quotidienne et penses-tu que cela te coutera cher ?
    Du riz, du riz et encore du riz. Ça je pense le dire sans me tromper, à moins que ? sinon je me pose la question si l’influence culinaire sera plus indienne ici dans cette région du monde, très épicé et peut être bien très pimenté aussi ou alors plus ???? Je pense qu’il y a surement aussi une différence entre les deux grandes iles, peut être plus de poisson sur Bornéo ? Je pense qu’en comparaison des Philippines cela devra rester dans le même registre de coup soit bien moins chère qu’en Belgique.

Questions posées au terme du séjour :

  1. Le contact avec les locaux a t’il été comme tu l’imaginais ?
    Comme je vous le disait mon imagination n’était pas débordante avant mon arrivée, mais oui j’ai en effet trouvé le contact différent entre l’île de Bornéo et l’île continental et la capitale. Le contact différent entre homme / femme est en effet très palpable et à la longue cela m’a un peu irrité car pour moi il n’y a pas à avoir de différence.
    Au niveau des religions, et bien il y a de tous partout avec certain endroit à tendance majoritaire pour l’une ou l’autre religion mais je dirais aussi ethnie car il me semble que les ethnies différentes se regroupent autant que les religions entre elle, même si en effet tout ce petit monde vie ensemble. L’état est bien islamique cela se ressent d’une certaine manière mais en fonction du lieu cela se ressent plus ou moins.
    Les contacts changent-ils au regard de la religion ?
    En voilà une grande question que je me posais, et bien ma réponse irait vers un oui. La première chose à distinguer est la religion et la culture et ce n’est pas si évident que cela ! Car il y a, la culture de la religion, la pratique de la région mais aussi le fait que la religion fait parfois partie intégrante de la culture.
    Ce que j’en ressort est que oui en effet il me semble que cela engendre une communication différente et l’utilisation d’autre filtre mais pas sur tous les points, je dirais principalement sur ce qui est de l’ordre de l’apparence donné, l’image que l’on donne de soi ! D’ailleurs le contact que j’ai eu avec des locaux en a été réduit par ce fait, le contact restait très poli mais « chacun chez soi et les poules seront bien gardé » si je peux m’exprimer ainsi. Bien sûr il y a la barrière de la langue, tout le monde ne parlant pas Anglais ou pas très bien anglais pas de souci pour les mots de tous les jours mais plus cela devient difficile. Mais quand je dis « un contact diffèrent », je ne parle pas que de l’échange verbal je parle aussi du langage non verbal. J’ai trouvé que la distance en était accrue (la proxémie que ce soit non verbale, physique mais aussi verbale) (on exprime pas on ne montre pas ces sentiments de la même manière, …). Je définirai la communication verbale de « respectueuse » mais ce côté de distance accru donne selon moi des contraintes restrictive à la discussion (on ne parle pas de tout avec tout le monde), ce dont d’une certaine manière je m’entendait, et cela est assez vrai partout mais de manière différente et je l’ai plus ressenti ici.
    Donc oui le contact est selon moi différent mais dans le sens de l’apparence principalement, pour ce qui est du fond, même si bien sûr il y a des différences, je retrouve tout de même des points qui finalement, je dirais, sont inhérents à la Race Humaine et qui finalement ne dépendent pas tant de la culture, je pense, mais je ne vais pas m’égaré dans le sujet ici aillant décidé d’essayer de vous faire un retour plus concis qu’à mon habitude.J’ai en effet retrouvé certaines similitudes avec Singapour, surtout dans le métissage, ce qui se comprend au regard de l’histoire à nouveau car finalement il n’y a pas si longtemps c’était le même pays et le plus grand port d’Asie n’était pas à Singapour mais bien à Melaka état voisin.
    J’ai aussi entrevu pas mal de différence, ce qui n’est pas étonnant non plus en lien avec l’histoire et plus précisément l’histoire politique et les choix de la Malaisie en comparaison avec ceux de Singapour. D’ailleurs une des choses qui me fait dire ceci c’est ce sentiment d’appartenance certes malais mais lié en premier à leur Etat (la région). Par exemple vous ne verrez que rarement un drapeau de la Malaisie seul il est toujours accompagné du drapeau de la région, les gens vous dise d’ailleurs quand il se décrive et dans cette ordre – la région ou l ‘ethnie (dans un sens ou dans l’autre) ensuite religion et enfin le pays. Intéressant de s’identifier dans ce sens, ce sentiment d’appartenance me semble être assez important ! Je peux le comprendre car il est peut être un moyen de s’identifier soit même au travers de toutes ces différentes us et coutumes qui se côtoient, et ainsi s’identifier à travers du groupe et enfin ainsi être reconnu par ce même groupe, chose important pour l’être humain que ce sentiment d’appartenance. Il sert aussi je pense à ne pas perdre, oublier ces us et coutumes, ses racine, sa culture. Ceci me fait dire et comprendre ce que cela engendre peut être, une distance plus accrue avec les personnes ne faisant pas partie du même groupe, personne n’ayant pas la même appartenance, moi je n’appartiens pas à un groupe enfin oui « groupe du voyageur » « voire Western/blanc » mais je n’appartiens pas à un groupe local ce qui en effet créé probablement cette distance que je ressens. Après je ressens aussi parfois un intérêt, intérêt diffèrent en fonction du lieu où je me trouve dans le pays, voir même un intérêt diffèrent en fonction de la communauté dans laquelle je me trouve, ceci trouve je pense les mêmes origines.

    Mon instinct ne m’a pas trop trahi en effet j’ai trouvé le contact plus difficile dans les grandes villes du moins il a été encore plus furtif et souvent encore plus impersonnel que ce que l’on retrouve dans des plus petits villages. J’ai retrouvé aussi cette différence entre l’île de Bornéo et la péninsule mais peut être moins marqué. Par contre pour ce qui est de la relation à l’argent je retrouve une autre relation je ne retrouve pas de réel esprit de compétition ou de blingbling même si oui en effet beaucoup aime l’or et les pierres précieuse qui ont des propriétés particulières et différentes en fonction des croyances.

  2. Comment ce contact s’est-il passer ?
    J’ai dit que je faisais plus court, du coup je pense vous avoir déjà donné pas mal d’élément dans la première question que je ne reprendrai donc pas ici, mais quelques précisions tout de même : tout d’abord celle de notre séjour, du fait que nous ayons reçu de très mauvaise information sur le pays avant d’arriver et au vue du climat mondial, nous avions pris des mesures habituelles pour nous c’est-à-dire que nous avions tout réservé à l’avance on avait peu de marge de manœuvre, nous avions annulé certaines activités plus en dehors des sentiers battu (tel un trek de 5 jours dans la jungle primaire à la rencontre des tribus locales mais aussi à la recherche de la vie sauvage) Nous avons aussi raccourci notre séjour et avons entre guillemet plus centré nos visites sur les points les plus connu (ceci afin de nous garantir une certaine sécurité), du coup notre rapport au gens en a aussi été raccourci nous avons concrètement moins eu l’occasion de rencontrer et vivre avec des locaux mais ce n’est pas pour cela que nous n’avons pas essayer. D’ailleurs nous avons dans ce but participer à un workaway (Woofing), mais ça ne s’est pas passé dans cet esprit du tout. Je dirais qu’il s’agissait plus d’utiliser les personnes comme mains d’œuvre pas chère, sans réel partage, tout en leur donnant des conditions sanitaire très limite (pourtant on n’est pas difficile), en tous cas c’est mon ressenti. Du coup les deux semaines, que nous avions prévu pour cet échange, ce sont écourtées à 4 jours. Ces 4 jours ont été si je puis dire le plus long contact que nous avons eu, bien sûr je ne tire pas de conclusion générale de ce contact, je garde ces conclusions à cette relation qui ne me convenait pas. Cependant il y a tout de même certaines choses, je pense, qui ressorte de mon ressenti général car on peut faire ce que l’on veut notre cerveau lui il enregistre cela et d’une manière ou d’une autre il mettra à cela des moyens de protection mais et je fais tout pour que ma vision des choses reste la plus neutre possible et j’essaye pour cela ne pas faire de généralité qui passerait par un jugement irrationnel.
    A cette question, je pense qu’il est important de vous livrer mon état d’esprit du moment car en effet je pense que le contact avec les autres en dépend et du coup la compréhension de ce que j’écris aussi. Mais il est aussi important je pense pour la question suivante car finalement les chocs culturels que je peux potentiellement vivre sont fort dépendant de comment j’ai vécu ce contact et de comment je me sentais prêt à recevoir ou même à le donner. Finalement comme souvent cela se rapporte bien plus à nous qu’à l’autre.
  3. Quel a été le choc culturel et qu’as-tu ressenti ?
    3. La distance entre femme et homme comme je vous le dit plus haut m’a en effet dérangé, il ne faut pas lire mes propos-t-elle que des propos de féministe convaincu bien loin de là, surtout que j’ai trouvé des femmes qui me semblait épanouis dans leur choix bien loin du cliché de femme opprimé que certains veulent bien vendre. Par contre oui j’ai trouvé une distance qui ne me conviens pas, cette distance est lié a diverses facteurs, mais ceci dit cette distance comme je vous l’explique je la retrouve aussi entre homme ou transgénérationnelle ou encore plus ethnique et puis en rapport à la religion bien sûr… Il est donc difficile pour moi d’être claire sur ce ressenti c’est d’ailleurs peut être bien une des raisons du pourquoi j’ai du mal avec cela.
    Il m’est difficile d’identifier l’origine de ce choc vu la multitude de cultures et croyances que l’on côtoie en permanence ici. Cette multitude qui est souvent vu comme une possibilité de vivre ensemble, et c’est bien vrai, du moins je pense, mais en regardant cela d’un peu plus prêt, une chose me choc en lien direct je pense avec cette distance que je ressens. J’ai le sentiment qu’il s’agit bien plus de tolérance que de réel vivre ensemble ce qui en soit est déjà fantastique si on pouvait reproduire cela à une plus grande échèle ce serait merveilleux bien sûr ! Mais cependant cela me donne, à moi qui observe cela, un petit gout amer peut-être parce que je ne m’y retrouve pas, car je ne trouve pas ma place dans ce jeu, ma place que j’aime trouver tel un caméléon par mimétisme.Le choc culturel possiblement vivable, en relation aux multiples cultures représentés en Malaisie, s’explique simplement par son nombre et les différences qu’elle engendre il me semble mais il est plus difficilement explicable sur l’ensemble. Car oui le choc que j’entrevois serait plus situé, non pas sur la diversité, mais justement sur la singularité de cette distance que je retrouve partout alors que la diversité devrait me donner un sentiment différent en fonction du lieu et des personnes ? Une anomalie omniprésente qui en devient une spécificité à tout ? Ceci me fait entrevoir un lien, car en regardant les points qui relie ces différence, autrement dit points de similitude cela m’amène à entrevoir une chose qui peut être en expliquerai une autre car oui si en effet il y a une telle diversité, il y a, il me semble, tout de même dans cette diversité des points similitude à tout, quelques exemples :

    • Les croyances et dogme sont le quotidien de la majorité
    • La différence les unis
    • L’identité au groupe passe en autre par l’habillement
    • L’identité de soi passe par le groupe
    • La multi culturalité se côtoie quotidiennement
    • Des règles et pratiques diverses organisent les différents cultes (dogme) mais des règles tacites de respect mutuelle existent (jusqu’à une certaine limite)
    • La relation entre les personnes est régit par leur appartenance (ethnique et religieuse se mélange parfois, souvent)
    • La relation à l’autre dépend de la relation à la masculinité qui se défini en autre en fonction du sexe mais aussi au travers d’autres prismes plus dogmatique (?)
    • La relation à l’autorité semble être la même pour tous mais est différente pour chacun dans des cercles plus restreins (?)

    Tous ceci amène en même temps une certaine flexibilité car il faut accepter l’autre par moment (exemple le jour férié ne sont pas les même pour tous, les jours et heures de prière non plus, le dimanche de chez nous c’est le vendredi ici …) mais aussi une certaine rigueur. Rigueur car si une règle n’est pas respectée par tous c’est un ensemble qui ne l’est pas, ou autrement dit une communauté entière qui ne serait pas respecté et non pas juste un individu à moins bien sûr que celui-ci et lui-même ai été rejeté de sa communauté, tel un rônin (samouraï sans maitre).
    Peut être que voilà des raisons du pourquoi j’ai trouvé dans le contact une certaine rigidité des personnes car si elles ne sont pas rigides « dur » elles ne peuvent pas marquer leur appartenance aux groupes.

    Cette appartenance au groupe qui est nécessaire dans le bon fonctionnement des choses et qui de par la même occasion identifie l’individu par le fait qu’il s’identifie au travers du groupe. En défendant, si je puis dire ainsi, leur « territoire », je défends le groupe donc je me défends. Plusieurs exemples me viennent quand je parle de cette rigidité :

    • a conduite et la relation avec les piétons, la voiture a priorité, elle est la toute puissance, peu importe qu’il y ait une personne qui n’a pas fini de traverser ou qui est un peu dans le chemin. J’ai la priorité, je passe quitte à frôler dangereusement la personne qui elle n’est pas à sa place, quitte à laisser la personne au milieu d’un carrefour car le feu est devenu vert
    • Une des us est d’enlever ces chaussures quand on rentre quelque part, dans une maison ou lieux de culte, voir même parfois au resto (plus rare), bien sur j’y prend garde et c’est presque devenu une habitude mais voilà une fois j’ai oublié (je suis sortie et re-rentrer car j’avais oublié ma bouteille d’eau dans le frigo ce trouvent à 4 m de l’entrée) et bien la sanction ne se fit pas attendre d’une manière très sèche, ou en tout cas ressenti comme tel, et pour ne pas dire agressive, ceci dans un contexte où deux secondes avant je plaisantais avec la même personne (nous ne nous étions pas inconnu ou même fâché bien au contraire). Le ton ainsi que le non verbal me fait écrire ce mot « rigide », il est difficile de vous le retranscrire ici mais perso je me suis senti presque agressé (une fois la réflexion faite et les chaussures enlevé, on était directement à nouveau sur le ton de la plaisanterie)
    • Une piscine de plein air des enfants et des adultes s’y baignent cela semble accès libre à tous, Marieke va poser les pieds deux secondes et là, coup de sifflet d’alarme (ça fait du bruit) de l’agent de sécurité qui se trouvait à 10 m peut être, pour signaler que l’on ne pouvait pas se baigner là, on n’a pas compris tout de suite voyant les autres (c’était juste pour les enfants et parents) du coup on a fait signe quoi ? on ne comprend pas ? pourquoi ? genre étonné de la situation et la pas de discussion possible c’était presque matraque à la main que l’agent se précipitait vers nous en sifflant à grand poumon pour rameuter tout le monde ( j’exagère un peu mais c’était la sensation ressenti , le sentiment en tous cas) Bref cela ma, nous as semblé très rigide, fermé, sévère.

    Ce dernier exemple me fait aussi dire qu’il s’agite probablement aussi du rapport diffère avec l’autorité, et je dois avouer que l’autoritarisme non réfléchis et moi cela ne fait pas bon ménage. Je suis plutôt rebelle à cela, je respecte volontiers les règles juste, que je comprends, par contre j’ai tendance à aller contre les règles arbitraires qui non de sens ou du moins qui ne me semble pas juste pour tous (dans un absolu). J’aime comprendre les choses comme vous avez surement du vous en apercevoir en lisant cette analyse.
    Enfin donc oui cette rigidité ou cette relation à l’autorité ou encore ce rapport de force pour maintenir ces écosystèmes multiculturels si fragile (et l’histoire nous le montre bien) est certes une richesse mais est pour moi un choc qui me ramène à moi et ma vision des choses, et que je vis comme une autre manière de faire qui me conviens moins mais qui peut en effet avoir une nécessité et pas des moindres, à moi de m’y adapter.

    Je pense que ceci sont les éléments que j’ai ressenti le plus en rapport au choc culturel, il y a une chose que j’ai remarquée aussi et que je trouve assez marrant en fait. C’est le fait que certaines choses mon choqué mais pas tant au regard (comparer, comparer, raaa) de mes habitudes belges mais plus à mes habitudes prise durant les 3 mois passés aux Philippines car oui à force du temps, et bien on en prend des habitudes qui en deviennent choquante quand elle ne se passe pas de la même façon. J’attire votre attention là-dessus pour deux choses la première étant que si votre voyage vous amène dans diffèrents pays et bien le choc peut être plus grand car vous auriez tendance à retourner ce même écart avec lequel vous aviez peut être trouver une harmonie. Deuxièmement parce que vous avez plus de point de comparaison, si bien sur vous si vous ne les comprenez pas cela pourrait amener à ce choc culturel car il s’accumule en vous !

  4. Quand on évoque le pays, quel sont les idées qui te viennent ?
    Singe, peuple de la jungle (orang outan), macaque, long nez et bien d’autres, tout un tas de tribus animiste dont le peuple de la rivière orang ulu  tout un tas d’habitat, d’architectures différentes dont les longueshouses, forêt primaire et une telle biodiversité dont la plus grande fleur du monde appelé fleur cadavre à ne pas confondre avec la titan, … ce côté aventurier dans la jungle primaire mais aussi photo animalier et vie sauvage…
    La déforestation reste mais j’y ajoute un visuel et des chiffres 30 % mais aussi certaines initiatives positives que ce soit sur ce point précis mais aussi celui lié à la vie sauvage. L’histoire des Rajah et du Raja blanc James Brooke, ou l’histoire des chats de Kuching ou encore celle du plus grand port de l’Asie a Malacca état voisin de Singapour et bien d’autres choses.Mon attention à tendance à disparaître car je le remplace par tant de belle image, cependant certaines différences me marquent tout de même dont celle faite entre l’homme et la femme je ne la juge pas car cela ne m’appartient pas mais elle m’interpelle par contre j’enlève définitivement le lien à faire entre islam et terrorisme et je rajoute le terme usurpateur au terme terroriste ainsi que celui de géopolitique et peut être celui de la peur auprès de celui des croyances, la peur qui va dans les deux sens.
  5. Qu’as-tu mangé, et qu’est-ce-que ça t’a couté ?
    Et bien pour le coup c’est tout de suite plus épicé, ça pique. En effet il y a bien sûr moyen de manger de tout. La cuisine malaise à d’ailleurs une belle renommé au niveau mondial pour sa qualité culinaire, que je décrirai assez à l’image de son métissage, mais bon ça pique, surtout pour la cuisine plus indienne mais pas que ! Quand je demande « pas pimenté/épicé » et bien parfois ça ne l’est pas trop. Nous n’avons manifestement pas les mêmes notions, relations avec les épices et les piments. Mais à force je commence petit à petit à m’y habituer mais vraiment un petit peu, comme quoi on peut s’adapter à tout.Vous en avez pour toutes les bourses mais cela reste très accessible pour le voyageur, la relation à l’hygiène sanitaire (chaine de froid, séparation des aliments, viande poisson etc.) est par moment pas exactement dans mes critères, pourtant nous avons assisté à plusieurs contrôles donc on ne peut pas dire qu’il n’y en a pas. Il est vrai que ce n’est pas toujours très ragoutant, les odeurs n’aidant pas ! A se demander ce qu’eux voient et comment ils ne sont pas malades ?! Mais à y regarder de plus prêt il a des règles qui régissent tout cela, le sale, le propre, le coté graisse, la main utilisé. Il est vrai que visuellement cela ne rejoint pas toujours mon filtre sur ce point car la notion de propre ou sale n’est je pense pas la même et ceci est aussi vrai de ce qui se mange ou de ce qui ne se mange pas. Je ne comprends toujours pas pourquoi il y a plein d’os dans mon nasi goreng poulet (mon plat quotidien qui garantit ou presque ce que j’ai dans mon assiette) mais bon c’est ainsi et apparemment ca n’a pas l’air de déplaire aux autres clients qui eux sont du coin donc du coup cela doit venir de moi de ma vision, du fait que je ne connaisse pas autre chose peut être, de mon prisme ou…