Nous entrons dans la deuxième semaine et rien de tel qu’un bilan sur les activités passées avec un explicatif des prochains jours, bilan plutôt positif avec toutefois un constat inhérent je dirais à notre mode de vie, ultra connecter :

Lors des moments libres nous sommes tout de même un peu trop sur nos GSM, smartphone, bref sur les réseaux sociaux via internet. De ce constat émane une proposition qui est de définir clairement les moments de « WIFI zone » instant de connexion et pour le reste du temps déposer les téléphones dans un tiroir. J’écris ceci ici dans l’idée que peut-être cela puisse servir à des prochains volontaires dans d’autres camps, voir même pourquoi pas aux organisateurs qui inclurai ceci directement dans leur planning. On en a appris des jeux de carte diffèrent à partir de ce moment.

Cette semaine comme je vous l’écrivais ci-dessus sera consacrée à plus de pratique.
L’idée étant que sur la semaine qui nous reste de redonner une nouvelle jeunesse aux 45 poubelles publiques qui composent le parc du barangay, en leur donnant en autre un coup de peinture fraiche aux couleur de la poubelle des déchets ménager (di malata). Il y a comme vous avez pu le voir sur les photos aussi la couleur bleue pour le verre et la couleur verte pour les déchets de jardin. Cette troisième (déchet de jardin) n’existe plus aujourd’hui par décision de la municipalité, à chacun de faire son compost.

Histoire de rentrer directement dans le vif du sujet nous allons collecter les poubelles dans notre tenue de protection. Heuu, collecter les poubelles heuuu, ahhh oui je ne vous ai pas dit. En cette nouvelle année le président de la municipalité a mis en place un nouveau décret : si les poubelles publiques ne respectent pas le tri alors elles ne seront pas collectées par les personnes en charge. Nous sommes directement touchées par ce nouveau décret car au départ les poubelles devaient nous être livrer après la collecte hebdomadaire, mais la plupart pour ne pas dire toutes les poubelles n’étant pas trié aucune ne nous est arrivé, … Du coup cela nous complique la tâche car pour leur donner une nouvelle jeunesse ben faut aller les chercher, … Pas de souci on s’organise et c’est parti !

La majeure partie des poubelles est pleine en ce lendemain de fête. Croyez-moi on en trouvé des choses dans ces poubelles et même de l’argent parfois, mais bon soyons réaliste la plupart du temps ce n’est pas de l’argent qui s’y trouve, je vous laisse imaginer l’odeur, moi je dis respect au gens qui font cela pour nous tous les jours, car il faut l’avouer ce n’est pas très ragoutant.

Cela nous prendra 3 jours, entrecoupé de moment de détende, d’autre moment où l’on nettoie les poubelles déjà récolté mais finalement on y arrive une journée encore pour peintre toutes les poubelles et enfin les identifier. Ceci durera jusqu’au dernier jour. On aura presque réussi à toutes les faire 27/45, on n’aurait pas pu en faire plus, les autres étant pleines et ne sachant pas quoi faire des déchets, ce sera pour plus tard. Entre guillemet, ceci soulève bien d’autres questions concernant la politique de récolte des déchets, question d’ailleurs qui fait couler pas mal d’encre dans d’autre pays (la mafia des déchets) :

  • Que faut-il faire : ne pas ramasser les déchets mal trier, donner une amende que certains ne serait pas payer et qui pour d’autres ne serait qu’une goutte d’eau ? N’est-il pas mieux de miser sur l’enseignement, l’éducation que sur la pénalité, etc.
  • C’est à qui de payer tous ces déchets alors qu’il y en a plein que nous avons choisi (les emballages) (pollueur payeur), etc.

Certaines de ces questions ont été soulevé la première semaine, mais qui pour beaucoup reste bien plus de l’ordre national voir international et lié à notre mode de consommation, qui bien sûr a des impacts bien différent en fonction de multiple facteur, telle que la culture, le lieu, la relation à la terre, les moyens financier, politique, d’éducation, etc.

Une chose aussi que nous ferons durant cette semaine et des suites d’une proposition de plusieurs VI, professeur dans leur pays, est de rencontrer et visiter une école, « university ». Les élèves ont minimum 16 ans et cela va jusqu’au doctorant, encore une chose bien intéressante à comprendre en lien direct avec certes la culture mais aussi notre problématique plus générale qu’est l’écologie, surtout que nous sommes dans une université en lien direct, technologie et agriculture.

Invité à l’université

Nous voilà arrivé au bout de cette petite histoire qui je l‘espère n’a pas été trop longue à lire, et plutôt agréable tout en vous donnant matière à réfléchir. Je souhaite surtout que cet article vous a donné envie de participer à des volontariats internationaux et pourquoi pas ici aux Philippines l’année prochaine.

Merci à toutes et tous, le barangay Canbanua, l’association GIED et le SVI, les participants, à la famille de Jessie notre famille d’accueil et tout particulièrement à Léa notre organisatrice à tout faire. Á très bientôt pour la suite de nos aventures qui nous mènerons au festival haut en couleur de Cebu avec ces reines de beauté mais avant direction Bohol, les Chocolate hills et sa vie sauvage

Marieke et Phil vos globetrotteurs

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